Spurs : continuité, intégration et...dégustation (dixit Popovich)
Les Texans sont bien en place dans le sillage d'un Tony Parker trés affûté, en total contrôle du jeu des Spurs et en nette progression au shoot extérieur. Nous avons également pu voir que Tim Duncan était également très en jambes, très impliqué et très leader. El Manu Ginobili, sur la lancée du Championnat du monde, s'est montré à son avantage et Fabricio Oberto pourrait être le bénéficiaire de la "mutation" des Spurs. Que penser des arrivées de Francisco Elson, Jacque Vaughn et Mat Bonner ? Si Bonner et sa fiabilité au shoot seront utiles dans un registre "Robert Horrien", ,je suis plus sceptique pour Elson, un peu désordre pour le bel ordonnancememt de San Antonio. Quant à Vaughn, hormis défendre sur les "micro-meneurs" (Boykins, Paul, etc...), ses perfs lors de ce tour laissent des doutes... Les Spurs sont en place donc avec la revanche comme fil rouge, avec un énorme (et gourmand !!!) coach comme Gregg Popovich. Les Texans seront là, sachant qu'à l'Ouest ils devront faire face à des Phoenix Suns renforcés (effet Stoudemire et retour de Kurt "the Tree" Thomas) et un Dallas meurtri par sa dernière finale, battu après avoir touché du doigt le titre suprême.
Suns : On joue le titre ?
Spectacle et efficacité sont parfois durs à concilier et la défaite contre les Sixers l'a montré. Mais les Suns me semblent bien nés, Mike D'Antoni fait jouer son basket de feu, Steve Nash va l'appliquer à la vitesse grand V et, autour de lui, les Boris Diaw, Raja Bell, Leandro Barbosa (déja très pointu) vont s'éclater et remplir les colones de stats. Si Amare Stoudemire revient à son niveau, les Suns peuvent devenir irrésistibles. Leur jeu de passes est toujours magique, il leur faut maintenant arriver à trouver un équilibre entre l'intérieur et l'extérieur, particulièrement en terme de scoring. Il est en effet difficile de ne vivre que par le shoot même si on possède de superbes "pistoleros". C'est le challenge de Phoenix et de Boris Diaw, égal à lui-même, véritable caméléon dont la connaissance du basket est le parfait complément de son potentiel physique.
Clippers : Du boulot en vue
Une campagne de Russie au gout de Berezina, un Elton Brand qui va finir par rêver de Théodoros Papaloukas, un Sam Cassell "diesel", quelques flashes de Chris Kaman, éternel combattant, Corey Magette à boire et à manger... Les demi-finalistes de Conférence sont rentrés à L.A. en sachant qu'ils va falloir bosser dur pour retrouver le niveau de la saison dernière et pour confirmer le leadership de la "cité des Anges" car les Lakers de Kobe Bryant (le nouveau #24 !!!) voudront reprendre leur place. Les Clippers sont attendus, ils viennent de payer pour le savoir, nul doute que Mike Dunleavy saura rétablir la bonne alchimie, ce qui me semble indispensable pour retrouver le haut du panier qu'ils ont eu tant de mal à atteindre.
Sixers : L'indispensable Mr Iverson
La bonne surprise, c'est Samuel Dalembert, qui peut faire sienne cette nouvelle saison. Toutefois les Sixers sont toujours "Iverson dépendant" et on a pu le voir à Cologne où Philly a sauvé son NBA Europe Tour en s'imposant dans le sillage de "The Answer" hyper-actif aprés le soufflet reçu par le Barça en terre catalane.
Chris Webber est apparu un peu court, ce qui n'est pas illogique à ce moment de l'année et a quand même marqué les esprits avec son lancer franc volontairement manqué dans le final du match de Barcelone, qui a failli casser la planche et lui est revenu dans les baskets. Enorme !!! Les Sixers devront batailler ferme pour rallier les play-offs et s'en remettront souvent à notre "Little Big Man" préféré...
CSKA : Franchise NBA ?
Le match contre les Sixers à Cologne a montré que Théodoros Papaloukas leur était indispensable mais leur performance contre les Clippers qu'ils ont gentiment "baffés" (94-75) a résonné dans le monde entier et Moscou semble bien avoir un effectif qui pourrait gagner autour de 30 matches en NBA (les Knicks en ont bien gagné 24 l'an passé) et le fait d'y penser est déja fantastique. Ettore Messina fait bien jouer son équipe, les joueurs exécutent superbement et cette équipe est simplement magnifique. Ils peuvent déja réserver leur place pour le Final Four d'Athènes au printemps prochain sauf blessures majeures bien entendu. Un mot pour dire que Papaloukas est énorme et même si on le savait, maintenant on en est sûr et le voir avec son look tendance "Filochard" multiplier les passes aveugles, les pénétrations et les paniers fut un bonheur. Merci Mr Theodoros...
Barça : Dr Jekill et Mr Hyde
Deux défaites en Liga ACB (dont une au Camp Nou) et le Barça se fait un extra en battant Philadelphie avec des shooteurs en transes (Basile, Navarro, Lakovic, Ukic). Le spectacle fut splendide malgré quelques incohérences du côté des "referees" NBA. Le Barça peut avoir une très forte équipe même si elle est un peu déséquilibrée au poste 4-3.
ASVEL : Que du bonheur
Bravo à l'Adecco Asvel qui a su faire passer son bonheur d'organiser cette étape du NBA Tour. L'équipe, amoindrie, s'est arrachée pour rester digne, on a vu "notre" légendaire" et "Don Quichotesque" Alain Gilles être honoré et il aurait fallu pousser les murs de l'Astroballe pour satisfaire tous les fans. Lyon, pour avoir une équipe de foot qui régale, a rappelé qu'elle était encore la capitale du basket français.
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