L'équipe de Pau-Orthez s'est inclinée sur le parquet de l'Aris Salonique (72-74) au terme d'un match complètement fou, où les Palois avaient encore l'avantage à moins de deux minutes de la fin du match. Des pertes de balles fatales sur les dernières possessions leur ont coûté la victoire. Dans une ambiance surchauffée, digne d'une finale, Pau a pourtant eu toutes les cartes en main pour s'imposer avant de céder.
Pau restait sur une splendide victoire (73-67) face au tenant du titre, le CSKA Moscou, et c'est sur cette bonne dynamique qu'ils ont débuté le match contre Salonique pour prendre rapidement la tête (29-25). Agressifs en défense, très lucides à l'attaque, les Palois ont tenu jusqu'à la mi-temps (41-35) avant de subir un retour fulgurant de l'Aris Salonique.
Un 20-9 sans appel dans le troisième quart-temps a redonné l'avantage à leurs adversaires (55-50). Mais Pau a fait alors preuve de mental et est reparti à l'attaque, bien emmené par un Mike Bauer de gala qui a infligé quasiment à lui tout seul un 8-0 à Salonique.
Tout s'est joué à 30 secondes de la fin
Le show Pau-Orthez a duré jusqu'à quelques minutes de la fin du match grâce à un excellent collectif. Les 19 points de Britton Johnsen, les 14 de C.C. Harrison et le poids de Bauer au niveau de la création offensive ont permis aux Palois de se retrouver à 71-66 à un peu plus de deux minutes de la fin. Mais, en face, il y a eu une équipe qui a refusé d'abdiquer devant son public en sortant deux paniers à trois points cruciaux pour revenir à 69-71.
Ensuite, c'est à la fois le charme et la torture du money time qui ont pris le dessus. Des pertes de balles, des mains qui ont tremblé à l'approche du panier et c'est à celui qui a le mieux géré la moindre possession de balle. Voilà comment Pau s'est retrouvé à mener d'un point (72-71) à 1'50 du coup de sifflet final. Les deux équipes se sont alors montrées tendues, incapables de rentrer un panier. A 30 secondes de la fin, Pau était donc toujours devant. Malheureusement une dernière perte de balle suivie d'une faute a sonné les Béarnais (73-72) avant qu'un dernier lancer franc réussi ne les crucifie (72-74). La salle pleine à craquer de l'Aris a alors pu hurler sa joie pendant de longues minutes, alors que du côté de Pau les mines étaient dépitées.
source:l'equipe.fr