Aymeric Jeanneau est en passe de devenir le deuxième meneur de l'équipe de France et de rentrer dans un système complémentaire de celui mis en place autour de Tony Parker. Dans le journal L'Equipe de mercredi, il explique son nouveau rôle au sein des Bleus.
Le Vendéen, meneur de jeu chez le champion de France Strasbourg et qui rejoindra les rangs de Villeurbanne la saison prochaine, a parfaitement compris ce qu'on pourrait attendre de lui en vue du prochain Mondial au Japon (19 aout - 3 septembre). «Il y a de plus en plus de jeunes meneurs attirés par la marque, des joueurs très athlétiques et talentueux. Moi, ce qu'on me demande, c'est de gérer l'équipe, pour cinq, dix, quinze ou vingt minutes. C'est ce que je sais faire de mieux, et c'est très complémentaire de ce que fait Tony.»
Jeanneau, 27 ans, arrive en plus en grande confiance et semble avoir beaucoup gagné en expérience et en sérénité. «A Strasbourg, j'ai passé un cap, dans mon jeu, dans la maturité, dans l'approche de l'Euroligue qui m'a appris beaucoup de choses. Depuis le début du stage, je ne me comporte plus comme avant, lorsque j'essayais davantage de me montrer. Maintenant je joue mon jeu, sans en faire plus.»
Aymeric Jeanneau entend donc bien trouver sa place, celle d'un joueur qui sera là pour faire jouer le collectif. Un état d'esprit qu'il revendique. «Il y a plein de très bons joueurs, de renommée, n'ayant plus rien à prouver au niveau international, mais le collectif prime sur n'importe quelle star du groupe.»
Avec Jeanneau, les Français ont peut-être trouver la solution pour soulager Tony Parker, mais aussi pour changer de temps en temps l'organisation de l'équipe.