Le sélectionneur de l'équipe de France n'exclut pas de modifier son onze de départ pour la finale de la Coupe du monde contre l'Italie, dimanche. Maintenir l'équipe qui a débuté les trois précédentes rencontres est «une possibilité» a-t-il fait savoir, jeudi. «Je ne me suis pas déterminé là-dessus. Je dois voir les Italiens, et notre état de fraîcheur physique et mentale. Je ne sais pas où en sont les joueurs. Je ne les vois pas les lendemains de matches, ils dorment toute la journée et font un peu de décrassage.»
Raymond Domenech a botté en touche quand il lui a été demandé si les 24 heures de repos en moins pouvaient avoir un impact. «Je le saurai à la fin du match, mais les Italiens ont fait une demi-heure de plus que nous en demi-finale». Même type de réponse quand il fut interrogé sur l'opportunité de jouer avec les nerfs des Italiens en titularisant David Trezeguet, l'un des meilleurs buteurs de la Serie A, très redouté par les Italiens. «Il est une arme comme les autres, sauf qu'on est un en moins avec la suspension de Saha.»
Un revirement de situation semble cependant improbable puisque Raymond Domenech, qui vient à peine de trouver l'équilibre de son équipe, ne courra pas le risque de faire de séance d'entraînement tactique poussée si près d'une finale. «Sur le terrain, l'activité est réduite. Les entraînements, désormais, c'est soins et récupération. Moi, je me promène, je regarde, je fais le tour du terrain, je mets les chaussures pour dire que je l'ai fait. C'est plus un travail de discours, de discussion, tranquille. Je ne fais plus de travail d'entraîneur, en dehors des causeries et des vidéos.»